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Florence Hista Hellier

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"Il n’y a pas de vie facile, par contre il y a des chemins heureux."

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par Florence Hista Hellier 13 déc., 2022
Françoise Dolto affirmait que pour que l'enfant vienne, il fallait l'accord de trois inconscients : Le père, la mère et l'enfant, avant même la conception. Ainsi, Même quand le travail psychothérapique se fait avec la mère seule, il est possible d'avoir accès aux deux autres « inconscients protagonistes » de cette histoire singulière à travers celui de la femme mère. Il est essentiel de conserver ce postulat à l'esprit, d'une part parce qu'il permet « d'entendre » à travers ce que dit la mère l'inconscient du père qu'elle a choisi, et d'autre part car cela nous rappelle que, quand une grossesse « tarde » et une fois toute problématique physiologique écartée, la mère n'est pas seule à en avoir la responsabilité. C'est malheureusement l'oubli de cette configuration postulat qui conduit à augmenter le sentiment de culpabilité déjà fort chez les femmes présentant un symptôme d'infertilité. Culturellement la responsabilité de la grossesse repose encore beaucoup sur les femmes (c'est même source de répudiation dans certaines cultures). Pourtant s'il est indiscutable que physiquement physiologiquement l'homme et la femme sont à parts égales, il semble encore plus difficile de concevoir que cette égalité soit aussi psychique. Dans l'infertilité la dynamique du couple est au cœur du symptôme et peut exprimer le refus inconscient tant de la maternité que de la paternité. S'il est déjà difficile de prendre en compte à part égale l'inconscient du père, cela semble encore plus délicat de ne pas oublier celui de l'enfant. « Il n'est jamais trop tôt pour considérer un être humain comme être de désir » (Tribolet S. 2008). Pour Françoise Dolto, le désir de l'enfant est porté par trois désirs inconscients : le désir du père, le désir de la mère et son propre désir à naître. L'enfant « désirant » va choisir de s'accrocher dans les premiers jours alors même que sa présence est encore inconnue pour ses parents. Cette conception permet de s'interroger différemment sur l'expérience de la fausse-couche mais aussi sur le pourcentage d'échec aux fécondations in-vitro . Qu'en est-il du désir inconscient des parents dans cette rencontre en éprouvette ? Et de celui de l'enfant ?

TARIFS

70 € la séance

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